place de la mairie et le marché
En 1800, cent dix-neuf maisons habitées par 714 habitants y sont déjà réimplantées. Elles sont presque 200 en 1825, habitées par plus de 1000 personnes[
En 1815, par mesure de sûreté, on était encore sur le point d'abattre une bonne partie du Rosendaël ; mais le général Leval, gouverneur de Dunkerque , épargna ce désastre[
Vie du hameau : « Ces maisons ne sont point agglomérées ; elles sont éparses et placées au centre de chaque exploitation : on voit le toit et la fumée au milieu des arbres, et dans les beaux jours de l'automne rien n'est plus gai et plus pittoresque. C'est le port et la jetée de Dunkerque que les dames et les élégans prennent pour but de leur promenade -, mais c'est au Rosenlhal que le peuple se porte aux jours de fête. On y voit ces bonnes Flamandes bien grasses, bien rondes, bien potelées, qui s'en vont au Jardin Royal boire de la bière avec leurs maris , leurs enfans et leurs domestiques. On se mêle, on danse, on fume , on rit, et, si les soldats de la garnison veulent y faire du tapage, des hommes fermes et de sang froid s'interposent entre les querelleurs, et mettent le holà sans avoir recours aux gendarmes. C'est la police des jardiniers, qui, dans le pays, passe en proverbe »
Le paysage : « Le territoire est divisé en longs carrés bordés de saules coupés par la tète (saules têtards) , et qui ne croissent pas au-delà de huit à dix pieds. Les branches dont ces saules se couronnent, servent à faire des fagots que l'on vend à un prix élevé.
Les intervalles d'un arbre à un autre sont fermés par des roseaux secs. Outre ces séparations particulières de chaque carré, il y a, le long des chemins, des haies de clôture, qui sont en général d'épines blanches ». A cette époque on voit encore de l'aigle royal à Dunkerque (l'un d'entre-eux est encore présenté au public, empaillé au Museum d'histoire naturelle de Lille) et des albatros survolent encore parfois le littoral selon JF Grille en 1825
Les cultures : F.J. Grille écrivait en 1825 : « Cette vallée, il y' a deux cents ans, était tout-à-fait inculte : c'était un terrain sablonneux aussi blanc que cette neige qui le recouvrait en décembre. Des pécheurs y avaient leurs huttes : ils firent du jardinage autour, pour tâcher d'y recueillir les légumes nécessaires à leur famille. Les engrais et la culture, d'aride qu'était le sol, le rendirent productif" (au moyen d'engrais produits à base d'algues récoltées sur les laisses de mer précise l'auteur : Les tempêtes et les ouragans arrachent les herbes des mers; les grosses marées jettent ces algues sur le rivage : les cultivateurs les recueillirent et en couvrirent leurs terres fraîchement labourées. Ces efforts et ces soins eurent leur récompense, et les fruits les plus savoureux naquirent sur ces dunes qui avaient paru jusque-là déshéritées) ».
"La vallée produit des pommes de terre délicates, des choux-fleurs précoces et des légumes de toutes sortes qu'on porte aux marchés de Dunkerque, de Bergues, de Lille même et de la Belgique. On voit là, comme à Sceaux et à Montmorenci, des lignes de groseilliers et de cerisiers qui coupent les jardins. Toutes les espèces d'arbres à fruits y réussissent à merveille (La pomme de reinette est renommée à Rosendaël). Les arbres forestiers et d'agrément n'y viennent pas avec moins de vigueur. Avant la guerre, il y avait, dans les maisons de plaisance et les enclos que les négocians de Dunkerque ont au Rosenthal, des ormes, des frênes et des chênes (M. Michaux a trouvé, dans son voyage en Amérique, trente espèces de chênes qui nous étaient inconnus, et qui, transportés dans nos climats, y réussiraient à merveille) de sept à huit pieds de circonférence. La hache du sapeur a laissé peu de ces beaux arbres ; mais on a fait des remplacemens avec du blanc d'Hollande qui est d'une belle venue et d'un joli aspect."
« On ne cultivait qu'à la bêche, dans le Rosenthal, comme dans les îles de la Loire. Mais depuis que du côté de Mardyck et de Zudcoote, au couchant de Dunkerque, on a imité le Levant, il s'est ouvert de plus grandes exploitations des dunes où l'on a employé la charrue.
Il semble que les terres étaient communautaires, puisque F.J. Grille ajoute "Pour augmenter ces exploitations, il faudrait que le gouvernement, propriétaire des terrains vagues, les concédât par portions à des particuliers, à charge de les semer et planter en un tems déterminé". Cet auteur précise : "Il ne faudrait pas permettre d'arracher épines sauvages qui naissent sur les sommets les plus arides des dunes, les pauvres les arrachent pour la fabrication de vergettes, à laquelle la racine est propre. Quant aux épines , elles servent de combustible.et garantissent ce sol mouvant contre les vents impétueux, de même que "les hoyas "Avant ces travaux, les sables s'amoncelaient et gagnaient tous les jours. Déjà de la tour de Zudcoote on n'apercevait plus que la flèche »
La commune de Rosendaël gagne son autonomie en 1860 par détachement de Coudekerque-Branche et Téteghem
En 1891, elle est amputée de son quartier balnéaire pour donner naissance à Malo-les-Bains.
Elle fusionne avec Dunkerque en 1972. .
Commentaires
kikoo mon tit chaton..
j'espère que tu vas bien et que les 4 jours de dunkerque n'ont pas été trop dur.. lolllll..
j'espère que demain tu va ètre présente pour notre ami lancetre.. anniversaire.. oblige.. hi.. hi.. hi..
va falloir lui mettre le feu à sa baraque à frittes.. mdrrrrrrr..
bonne aprem..
kissouilles.. jean claude..